dimanche 24 juillet 2016

Brésil : un jeune d'origine bigourdanne meurt en héros

Florent Dumont, un jeune Palois d'origine bigourdanne, est mort en héros le 7 juillet dernier dans l'Etat de Maranhão, au Brésil.
Le jeune étudiant en agronomie qui vivait à Sao Paulo pour ses études se trouvait sur une plage du nord-est du Brésil lorsqu'il a soudain vu une mère et ses enfants en péril. N'écoutant que son courage il a plongé à leur secours et les a sauvés. Hélas il ne lui restait plus assez de forces pour lutter contre le courant, et le jeune homme de 24 ans s'est noyé.
Les obsèques de Florent se sont déroulées à Lourdes mardi. Le héros a été salué par de nombreux médias brésiliens ainsi que par le proviseur et l'équipe éducative de son ancien lycée de Pau.
http://www.ladepeche.fr/communes/lourdes,65286.html

samedi 23 juillet 2016

Décès d'une femme à Besançon: la garde à vue du mari médecin a été levée

Le médecin placé en garde à vue après le décès de sa femme à Besançon a été remis en liberté vendredi soir. 
La garde à vue de ce cardiologue bisontin réputé de 70 ans a été levée vendredi vers 21H00 car "l'autopsie n'a pas permis de déterminer de manière formelle si la participation d'un tiers était intervenue dans le décès", a déclaré le parquet de Besançon.

Cette femme de 67 ans "est décédée dans sa baignoire et elle présentait des brûlures importantes d'eau chaude, ce qui avec son état de santé a entraîné un arrêt cardiaque", a précisé le parquet.

Elle souffrait de "difficultés d'ordre psychiatrique" et "était gravement malade", explique l'avocat du médecin, Me Jean-Michel Vernier, qui assure que son "client faisait preuve d'une abnégation totale auprès de son épouse".

L'enquête continue et des analyses complémentaires vont être menées pour établir s'il s'agit d'un accident, d'un suicide ou d'un homicide.

"Les analyses du médecin légiste et l'audition des témoins ont exclu l'intervention du médecin dans le décès de sa femme", a indiqué Me Vernier.

Ce cardiologue bisontin avait été placé en garde à vue jeudi à Besançon après le décès de sa femme dans des circonstances floues. C'est lui qui avait découvert le corps et prévenu les secours. Le corps de la victime a été restitué à la famille, a précisé Me Vernier

http://france3-regions.francetvinfo.fr/franche-comte/doubs/besancon/deces-d-une-femme-besancon-la-garde-vue-du-mari-medecin-ete-levee-1053617.html

Narbonnais: trois personnes décédées dans un accident nocturne vendredi sur l'autoroute A9

Un terrible accident de la circulation s'est produit sur l'autoroute A9 vendredi 22 juillet, vers 22 h 30. A hauteur de la commune de Fleury, un véhicule tractant une remorque a été percuté par l'arrière par un second véhicule roulant à vive allure. Sous le choc, le véhicule et sa remorque ont été propulsés de l'autre côté des glissières du terre-plein central, se retrouvant à contre-sens. 
Le bilan est extrêmement lourd: trois personnes ont trouvé la mort dans l'accident et six autres ont été blessées, deux d'entre elles se trouvant selon les secours en situation d'urgence absolue.
Une dizaine de véhicules et une quarantaine de pompiers de l'Aude et de l'Hérault ont participé à l'opération de sauvetage,  qui a pris fin vers 2 h 40. Il a occasionné 5 km de bouchons dans le sens Narbonne-Montpellier, et 2 km de rétention dans le sens opposé. Selon l"AFP, des "travaux d'urgence" ont ensuite été menés au cours de la nuit, selon un communiqué de l'opérateur Vinci, avant une réouverture complète des voies à 07H30 samedi, journée classée rouge dans le sens des départs et orange dans celui des retours par Bison Futé pour ce premier week-end de chassé croisé de l'été.
http://www.lindependant.fr/2016/07/23/narbonnais-trois-personnes-decedees-dans-un-accident-nocturne-sur-l-a9,2233457.php

Paris : le RER A coupé un mois entre La Défense et Nation à partir d'aujourd'hui

A partir d'aujourd'hui, et pour la deuxième année consécutive, une partie du RER A sera fermée. La ligne la plus fréquentée d'Europe sera coupée pour travaux jusqu'au 21 août.

C'est la deuxième fois en deux ans. Le RER A sera fermé sur un nouveau tronçon dès aujourd'hui et ce jusqu'au 21 août inclus. Cette année, la portion concernée est celle située entre La Défense et Nation (La Défense-Auber l'an dernier).

A partir de ce samedi, ce sont donc un peu plus de 4 kilomètres de voies qui vont être remplacées ainsi que 4 aiguillages.

Pourquoi ces travaux ?
La
RATP explique que ces travaux sont nécessaires pour différentes raisons. D'abord, les voies, sollicitées depuis plus de 40 ans et où 300 millions de voyageurs passent par an, commencent à s'abîmer. Le ballast et les traverses doivent être totalement renouvelés. Et pour ce faire, l'interruption totale du trafic est obligatoire.

Quels moyens de substitution ?
Pour les usagers estivaux, charge à eux désormais d'anticiper leur voyage. La RATP va renforcer ses services sur plusieurs de ses lignes de métro, dont la 1 qui va jusqu'à La Défense. Les trams et certains bus seront également renforcés. Enfin, comme l'année dernière, des navettes seront mises en place entre Charles de Gaulle et La Défense. Sur le réseau Transilien, la ligne L sera exceptionnellement prolongée jusqu'à Poissy et la J renforcée également jusqu'à Poissy.

Déjà depuis 2015
En 2015, la première phase de travaux avait déjà occasionné un mois de coupure des voies avec des travaux portant sur le ballast. Deux aiguillages avaient été remplacés ainsi que trois kilomètres de voies.

Jusqu'à quand ?
Les travaux ne s'arrêteront pas pour autant cette année. Prévu jusqu'en 2021, le coût total du projet est estimé à 132 millions d'euros. En 2017 et 2018, un mois d'interruption totale du trafic sera encore observé avant que les travaux ne basculent pendant la nuit entre 2019 et 2021. Au total, la RATP devrait avoir remplacé 24 kilomètres de voies balisées.

vendredi 22 juillet 2016

Landes: un vacancier allemand se noie

Un vacancier allemand de 57 ans est mort noyé aujourd'hui sur une plage des Landes, a-t-on appris auprès des secours et de la préfecture, qui a renouvelé sa mise en garde pour les baïnes, un danger de baignade propre au littoral aquitain.
La victime, originaire de Düsseldorf, se baignait avec sa compagne en zone non surveillée, près d'un camp naturiste de Vielle-Saint-Girons, lorsqu'ils ont été emportés vers 13h par un courant de baïnes, ces sortes de grandes "piscines" d'eau de mer qui se vident à marée basse avec des courants parfois irrésistibles.
La femme seule a pu regagner le rivage, et donner l'alerte. Les sauveteurs de la plage surveillée voisine et du Samu sont intervenus et ont récupéré le baigneur emporté, sans pouvoir le ranimer.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

Lot-et-Garonne : appel à témoin après des violences conjugales

Une automobiliste ayant pris en charge la victime, lundi à Castelculier, est activement recherchée.
Lundi, en début de soirée, à Castelculier, une automobiliste aperçoit une femme subir des violences de la part d'un homme, sur le bas-côté de l'avenue Jean-Monnet. Faisant demi-tour, celle-ci ouvre sa portière et intime à la victime de monter dans son véhicule avant de la conduire au commissariat d'Agen.
Ce témoin courageux, circulant à bord d'une berline gris clair de marque Ford, aux alentours de 19 heures, est activement recherché par les gendarmes de la brigade territoriale de Beauville, dans le cadre de l'ouverture d'une enquête pour violences conjugales.
Toute personne ayant des informations sur l'identité de l'automobiliste est priée de contacter la gendarmerie au 05 53 68 42 05.
http://www.sudouest.fr/2016/07/22/appel-a-temoin-apres-des-violences-conjugales-2443664-3650.php

Huit mois ferme pour le voleur de statuettes

De manière très théâtrale, le prévenu répète à l’envi qu’il a « mal au cœur ». Il se tourne vers les quelques victimes présentes dans la salle, s’agenouille en joignant les mains devant sa poitrine à la manière d’un fidèle. Sidéré, le président Alain Hahn l’arrête : « On n’est pas dans une église ici. » La procureure Constance Champrenault fustige les jérémiades et les « larmes de crocodile » d’un homme qui a eu un comportement « honteux ».

« Il ne s’agit pas d’un réseau international »

En l’espace d’un mois, Dzemal Osmanovic a dépouillé des dizaines de tombes dans sept cimetières de six communes d’Alsace du Nord : Wissembourg, Gunstett, Salmbach, Surbourg, Riedseltz et Climbach. Avec ses deux complices, le Wissembourgeois d’origine bosnienne a fait main basse sur de multiples statuettes et objets ornant les sépultures.
Les policiers allemands à l’origine de l’enquête ont saisi 32 statuettes en bronze chez un ferrailleur allemand établi à Karlsruhe. Celui-là même avec lequel le prévenu avait négocié un prix global de 600 euros correspondant à la valeur du métal une fois fondu. Bien loin de la valeur marchande des objets dérobés, estimée par les enquêteurs à près de 100 000 euros.
« Je suis tombé dedans à cause des deux autres », pleurniche l’homme de 33 ans, le seul à comparaître face aux juges – ses comparses n’ont pas pu être appréhendés. Son avocat Me Vincent Fritsch relativise l’ampleur du dossier : « Il ne s’agit pas d’un réseau international, comme les enquêteurs ont pu le penser au départ. » La quasi-totalité des statues ont été restituées à leurs propriétaires.
Venu libre à l’audience après avoir payé la caution de 3 800 euros fixée par le tribunal lde 30 juin, Dzemal Osmanovic a quitté le palais de justice, menottes aux poignets. Il a été condamné, conformément aux réquisitions du ministère public, à huit mois d’emprisonnement ferme avec mandat de dépôt. Il devra par ailleurs indemniser les parties civiles.
http://www.dna.fr/justice/2016/07/22/huit-mois-ferme-pour-le-voleur-de-statuettes

jeudi 21 juillet 2016

Incendies, jets de projectiles... : nouvelle nuit de violences dans le Val d'Oise, 9 interpellations

De nouveaux incidents ont éclaté dans la nuit de mercredi à jeudi à Persan et Beaumont-sur-Oise dans le Val-d'Oise. Des violences qui interviennent après la mort d'un jeune homme de 24 ans, décédé dans la nuit de mardi à mercredi, peu après son interpellation par des gendarmes à Beaumont-sur-Oise.

Des violences ont éclaté pour la deuxième nuit consécutive de mercredi à jeudi dans le Val-d'Oise, après la mort d'un homme de 24 ans lors de son interpellation, qualifiée de "bavure" par ses proches. A 4h30 jeudi, la situation était "calme", a déclaré à l'AFP, le directeur de cabinet du préfet du Val-d'Oise, Jean-Simon Mérandat. Mais au cours de la nuit, neuf personnes ont été interpellées et placées en garde-à-vue pour des faits "d'attroupements armés, incendies volontaires et jets d'objets incendiaires sur les forces de l'ordre", a indiqué Jean-Simon Mérandat.
15 véhicules ont été incendiés et 35 feux sur la voix publique ont été recensés, ainsi que deux tentatives d'incendie, contre la mairie et une école maternelle de Beaumont-sur-Oise, a-t-il précisé. La situation a été "tendue de 22h30 à 4h30, mais maîtrisée grâce au robuste dispositif mis en place", a-t-il ajouté. Les violences impliquant 200 personnes selon Jean-Simon Mérandat se sont produites sur les communes voisines de Persan et Bruyères-sur-Oise, où 180 membres des forces de l'ordre étaient mobilisés.
Échauffourées la veille

Des échauffourées impliquant une centaine de personnes avaient déjà éclaté la veille, lorsque s'est diffusée la nouvelle de la mort d'Adama, 24 ans, lors de son interpellation par les gendarmes mardi après-midi. Le jeune homme a dans un premier temps été présenté comme étant suspecté dans une affaire d'extorsion de fonds. Mais, selon une source proche de l'enquête, Adama se serait en fait interposé lors de l'interpellation de son frère, le véritable suspect recherché dans cette affaire, avant d'être lui-même interpellé.
Selon le procureur de la République de Pontoise, Yves Jannier, Adama "a fait un malaise pendant le trajet dans le véhicule" vers la gendarmerie. "Immédiatement alertés", les pompiers sont intervenus pour lui porter secours, mais n'ont pas pu le ranimer.
Les violences qui avaient suivi l'annonce de sa mort mardi, avaient fait cinq blessés légers chez les gendarmes. Les forces de l'ordre avaient également essuyé des "tirs d'armes à plomb", selon une source proche des autorités. Neuf véhicules, dont deux de la police municipale, avaient été incendiés, et quatre bâtiments publics dégradés, selon la porte-parole de la gendarmerie nationale Karine Lejeune. Une personne avait été interpellée, selon un représentant de la préfecture.
"Bavure"

Mercredi, les jeunes du quartier Boyenval à Beaumont-sur-Oise, l'un de ceux où ont eu lieu les échauffourées dans la nuit de mardi à mercredi, parlaient de "bavure", réfutant la thèse d'un arrêt cardiaque. "Il était en pleine santé, c'était un grand sportif, un costaud", assure ainsi Sofiane, 30 ans, entouré d'autres jeunes des communes avoisinantes, certains les larmes aux yeux. "Adama est mort le jour de son anniversaire", lâche Sofiane. "On sait que ça va être camouflé", lance Ornel, 24 ans. "On aimerait bien que les gradés viennent nous voir. Si ça brûle pas y'aura rien, c'est le sentiment qu'on a".
Dans l'après-midi, des jeunes du quartier se sont rendus à la mairie de Persan où devait être organisé un point presse avec le maire de la commune et Jean-Yves Latournerie, préfet du Val-d'Oise : "on veut voir le corps, qu'on nous explique", disaient-ils. Ils sont repartis sans explications, le point de presse ayant été annulé. "Les circonstances n'étaient pas réunies pour ce dialogue-là", a estimé plus tard le préfet, alors que des jeunes qui avaient organisé un sit-in devant la gendarmerie de Persan venaient d'être évacués par les forces de l'ordre. "Je comprends la peine des proches", a-t-il ajouté, "ils ont droit à la vérité, il faut laisser le temps à la justice de l'établir".
Une enquête conjointe de la section de recherches et de l'inspection générale de la gendarmerie est en cours. "On va faire procéder à une autopsie pour avoir le maximum d'éléments d'information", a indiqué à l'AFP le procureur de Pontoise, précisant qu'une information judiciaire avait été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances du décès. Il a évoqué la "possibilité, pour des membres de la famille très proches", de voir le corps du jeune homme avant l'autopsie. Les résultats des analyses médico-légales devraient être connus jeudi en fin de journée. Une marche blanche aura lieu mercredi entre Persan et Beaumont-sur-Oise, selon le directeur de cabinet du préfet.

mercredi 20 juillet 2016

Ingrandes (86) : un motard tué dans une collision avec une voiture

Le choc entre une moto et un véhicule s'est produit vers 12h30 aujourd'hui dans la rue de Varennes à Ingrandes, dans la Vienne. Le pilote de la moto, un homme de 39 ans, est mort sur le coup.
Les pompiers d'Ingrandes et de Châtellerault ont été envoyés sur les lieux du drame -une route particulièrement étroite- pour prendre en charge les victimes en compagnie des médecins urgentistes du Smur de la Vienne.
Les secours ont pris en charge deux blessés légers qui se trouvaient dans la voiture concernée par l'accident. Ces deux personnes ont été transportées au CHU de Poitiers alors que médecins n'ont pas pu ranimer le motard qui a été déclaré décédé.


http://france3-regions.francetvinfo.fr/poitou-charentes/vienne

Quelques jours après l'attentat de Nice, le point sur l'enquête

Alors que les 84 victimes décédées ont été formellement identifiées, les enquêteurs s'intéressent à cinq personnes, toujours placées en garde à vue
Contacts ou soutiens logistiques : cinq personnes étaient toujours en garde à vue mercredi dans l'enquête sur l'attentat perpétré par Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, qui a tué 84 personnes le 14 juillet sur la promenade des Anglais à Nice, en leur roulant dessus.

La marque de Daesh sur un homme violent et perturbé

Selon les témoignages recueillis par les enquêteurs, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, Tunisien de 31 ans résidant en France depuis plusieurs années, vivait loin des préceptes de l'islam radical, "mangeant du porc, buvant de l'alcool, consommant de la drogue et ayant une vie sexuelle débridée", selon le procureur de Paris François Molins. Néanmoins, l'un des gardés à vue a confié qu'il s'était laissé pousser la barbe depuis huit jours, invoquant une signification religieuse, et qu'il lui avait dit ne pas comprendre pourquoi Daesh "ne pouvait prétendre à un territoire".
L'enquête dessine le profil d'un homme, dont la carrure musclée apparaît sur les photos, fasciné par la violence des vidéos qu'il consulte sur internet, lui-même violent avec son épouse, mère de ses trois enfants et dont il était séparé. Sa famille en Tunisie a aussi décrit des épisodes passés de dépression. C'est ce personnage instable qui semble avoir répondu aux appels répétés au meurtre Daesh, qui a revendiqué la tuerie.

Un acte prémédité

Lahouaiej-Bouhlel, chauffeur-livreur, avait réservé dès le 4 juillet le camion de 19 tonnes loué à compter du 11. Les 12 et 13 juillet, il conduit le véhicule sur la promenade des Anglais, au petit matin ou dans la soirée, semblant y faire des repérages. Depuis le 1er juillet, il avait multiplié les recherches internet sur les festivités organisées sur la célèbre avenue niçoise avec des expressions prémonitoires, comme "horribles accidents mortels", d'après l'exploitation de son ordinateur.
Bien avant, le 1er janvier, il avait aussi pris en photo, avec son téléphone, un article de Nice-Matin intitulé "il fonce volontairement sur la terrasse d'un restaurant".

Cinq personnes en garde à vue

Un homme de 35 ans, interpellé samedi, a été relâché mardi soir, tandis que cinq personnes étaient toujours entendues dans les locaux des services antiterroristes, près de Paris. Les enquêteurs s'y intéressent parce qu'ils ont été en contact avec Mohamed Lahouaiej-Bouhlel ou semblent impliqués dans la fourniture du pistolet automatique dont il s'est servi pour tirer sur des policiers.
Parmi eux, deux hommes ont vu leur garde à vue prolongée au-delà de quatre jours. Une telle prolongation, qui peut aller jusqu'à six jours, ne peut être décidée qu'en matière antiterroriste en cas de menace d'attentat imminent ou pour les nécessités de la coopération internationale.
Il s'agit d'un homme de 40 ans, arrêté vendredi et présenté comme une vielle connaissance du tueur. Le second suspect est un homme de 22 ans, qui a reçu dans les minutes précédant la tuerie, un SMS de Lahouaiej-Bouhlel, dans lequel il le félicite pour le "pistolet" qu'il lui a donné la veille, un calibre 7.65 mm avec lequel il a tiré sur des policiers juste avant d'être abattu. 
http://www.sudouest.fr/2016/07/20/quelques-jours-apres-l-attentat-de-nice-le-point-sur-l-enquete-2441099-7519.php

Trois militaires français ont été tués en Libye

Le ministère français de la Défense annonce ce mercredi la mort de trois militaires français en mission en Libye.
France-Libye-Défense-conflit URGENT Trois militaires français tués en mission en Libye (Défense) 
 
PARIS,  20 juil 2016 (AFP) - Trois militaires français ont été tués en Libye, a annoncé mercredi le ministère français de la Défense, confirmant ainsi pour la première fois la présence de soldats français dans ce pays. 
"Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, déplore la perte de trois sous-officiers français décédés en service commandé en Libye", a annoncé dans un communiqué le ministère, sans plus de précisions. 
"Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, déplore la perte de trois sous-officiers français décédés en service commandé en Libye", a annoncé dans un communiqué le ministère, sans plus de précisions, confirmant ainsi pour la première fois la présence de soldats français dans ce pays.
La France admettait jusqu'ici que ses avions militaires survolaient ce pays pour collecter de l'information et du renseignement. Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll avait confirmé ce mercredi sur France Info la présence de forces spéciales françaises en Libye. 
Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, la Libye est livrée aux milices armées et minée par des luttes de pouvoir et des violences qui ont favorisé la montée en puissance des jihadistes du groupe Etat islamique (EI). 
Jean-Yves Le Drian "salue le courage et le dévouement de ces militaires engagés au service de la France qui accomplissent, tous les jours, des missions dangereuses contre le terrorisme", ajoute le communiqué.
http://www.sudouest.fr/2016/07/20/trois-militaires-francais-ont-ete-tues-en-libye-2441155-4803.php